Morte vivante, tome 1 : La morte qui marchait de Linda Joy Singleton
Éditions AdA 2009. 417 pages.
«Je ne suis pas mieux que morte.
Enfin, est-ce que j'aurais dû tourner à gauche ou à droite à la Lumière ?
À dix sept-ans, Amber Borden a un sens de l'orientation vraiment nul - tellement nul qu'elle prend un mauvais virage lorsqu'elle revient de son expérience de mort imminente. Elle se retrouve dans le corps de la fille la plus populaire de l'école, qui vient tout juste de tenter de se suicider.
Une fille qui est tout à fait incapable de naviguer dans les couloirs de Halsey peut-elle découvrir les secrets de sa nouvelle identité tout en retrouvant le chemin vers sa propre vie ?»
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(Billet un peu brouillon désolé, mais il se fait tard..)
Livre que j'ai souvent aperçu sur le présentoire de ma bibliothèque sans pour autant attirrer mon attention, mais une aubaine, reste une aubaine, 3$ pour un roman, ça ne se refuse pas. Donc, voilà, le roman jeunesse que j'attendais est venu rejoindre des confrères dans ma chambre. Il n'a pas eu le temps de prendre la poussière. Cette lecture rapide ne pouvait pas s'avérer désastreuse, alors je me suis lancée sans trop d'attentes si ce n'est qu'une envie de lire une belle petit histoire d'amour.
Mon idée de départ fût ébranlée dès lors je me suis rendue compte que dans le lycée de Amber, il y avait la hiérarchie sociale typique de la stupidité adolescente : celle où la popularité domine. Vous me direz que c'est comme ça un peu partout, mais ici, c'était placé sur un grand podium. Après un moment d'adaptation, j'ai passé outre ce «détail», luttant contre un presque dégoût pour notre jeune héros qui vouait un culte à ce que je déteste. Cela me laissant un arrière-goût amer : je me suis imaginé que je suivrais tout au long de l'histoire un personnage blême qui allait m'agacer.
J'affirme que ses comportements dans son nouveau corps m'ont vraiment paru loin de l'intelligence. Mais, chacun a ses défauts et ses particularités. Heureusement que ses particularités accrochent, sa passion pour les livres d'aides personelles, le chocolat et les mathématiques est peu courante. L'originalité, c'est le point fort de La Morte qui marchait. Même si les clichés sont présents, Linda Joy Singleton emmène une touche personelle qui fait toute la différente. Cette auteur me parraît pleine de surprise, mais j'ai égalament l'impression qu'elle ne révèle pas tout son potentiel : son oeuvre est loin d'être parfaite. Elle aurait pu dévelloper la partie ayant rapport à l'au-delà parce que malgré que ce livre soit destiné à un public jeunesse, quelques spécifications de plus n'auraient surement pas repoussé des lecteurs. Il manque de profondeur ( ou de structure peut-être?). Pour l'instant, j'espère que le prochain tome va rassasier ma soif d'explications. Car, j'ai envie de lire la suite même si je présente des désagréments qui à mes yeux semblent prendre toute la place dans cette chronique....
Je plonge dans les points positifs en essayant de ne pas changer de mer! La chose que j'ai le plus aimé est bien sûr l'amour ^^ J'ai adoré Eli, c'est lui qui m'a donné envie de poursuivre ma lecture, il est le genre d'homme qui me plairait totalement en vrai, l'intello super mignon avec ses petits vis cachés. J'ai aussi beaucoup apprécié Alyce et Dustin, les 2 meilleurs amis d'Amber. C'est un trio sincère qui fait plaisir à voir, surtout que les trois sont complètement différents et uniques.
Avec ma tête refroidie, je trouve que cette saga penche à ressembler à celle de Laurie Faria Stolarz Bleu Cauchemar dont j'ai chroniqué le tome 1 et le tome 2. Cependant, ici, j'ai été ravie de découvrir le monde détestable de Leah, le tempérament d'Amber et des concepts nouveaux en ce qui concerne la vie et la mort :)