5150, rue des Ormes de Patrick Sénécal
Éditeur : Alire
Parution : 2009
Nb. de page : 367
Résumé : « Il s'appelle Yannick Bérubé, il a vingt-trois ans, il est séquestré au 5150, rue des Ormes, dans la ville de Montcharles, et c'est pourquoi il a décidé d'écrire son histoire.
Or, si son récit débute par une banale chute à bicyclette, la suite bascule rapidement dans l'horreur, car la famille qui le retient prisonnier est loin d'être normale : Jacques Beaulieu, le père, est un psychopathe qui ne jure que par le jeu d'échecs et qui se prend pour le dernier des Justes ; Michelle, l'adolescente, semble encore plus dangereuse que son père ; Maude, l'épouse et la mère, est obsédée par le Seigneur et elle obéit aveuglément à son mari. Quant à la petite Anne, elle est muette et ses grands yeux immobiles ressemblent à des puits de néant...
Pour Yannick Bérubé, l'enjeu est simple : il doit s'évader à tout prix de cette maison de fous, sinon il va y laisser sa peau ou sa raison ! »
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Sénécal, auteur préféré d'un ami qui m'a soigneusement conseillé, et que je remercie grandement pour me l'avoir fait découvrir, car je peux maintenant rajouter un merveilleux livre à ma bibliothèque.
Les premières choses qu'on voit quand on ouvre 5150, rue des Ormes, c'est les louanges qui lui sont conférés. Je ne les trouve pas toutes véridiques, mais ça résume bien le fait que ce livre est un chef d'oeuvre d'originalité.
Après, il y a le vrai début. Le premier mot est : fou. Un mot très bien choisi puisqu'il résume bien l'histoire, que ce soit les personnages, le concept, les péripétie ou la fin. Intense aurait pu tout autant le représenter, c'est impossible de ne pas être captivé.
Je m'attendais à du morbides connaissant la réputation de l'auteur, mais il n'y a rien eu d'épouvantable et j'en suis ravie. Justement, je n'aurais pas classé ce livre dans le genre horreur, mais ce n'est qu'un avis.
À la suite de ma lecture de ce roman, j'ai écouté le film. Je n'ai même pas réussi à le regarder, archi-nulle comparé au bouquin, mais cette situation est assez singulière, non? Par exemple, mon père, n'ayant pas lu le livre, en a raffolé. Donc, je ne peux pas vraiment jugé l'adaptation cinématographique, mais je peux dire que les personnages sont, selon moi, mal interprété, en particuliers Maude, j'ai été très surprise de la voir interprété par Sonia Vachon qui n'avait pas l'apparence, ni les attraits psychologiques de cette petite femme «faible».
Revenons-en au livre. C'est une expérience à ne pas manquer. Patrick Sénécal a une plume unique, je me tarde de lire une autre oeuvre de sa part. Justement, Les sept jours du talions m'attend...